Radhus est l’hôtel de ville de Copenhague. Un bâtiment imposant, sans doute avec une histoire riche, mais ce que j’ai le plus aimé ce sont ces petites créatures !

Voilà la carte postale de Copenhague numéro 2 après la Petite Sirène. Un canal pittoresque avec de vieux bateaux, des cafés mignons sur le quai, dommage qu’il soit sacrifié aux touristes – tout est un attrape-touriste, rien de plus. Joli, mais on se sentait mal à l’aise d’être parmi les milliers de touristes, il ne manquait que le sac «I<3Copenhagen» pour compléter le style.

Ce château avec la statue d’un mec à cheval n’est pas trop différent des autres, mais ici c’est plutôt l’ambiance qui compte. Pas beaucoup de monde, ce qui donnait au lieu un air calme et solennel.

Idem pour Amalienborg Plads – le palais royal actuel, aussi avec un mec à cheval, où vit la reine. Devant le palais se passe changement de garde, cela ajoute un peu de vivacité à cet endroit. pour finir le style.

Lille Havfrue – bien sûr, la Petite Sirène, chérie ! Elle est très douce et touchante, de taille naturelle mais avec un fond industriel misérable. Pour prendre la photo il faut faire une sorte de queue, mais malgré ça nous n’étions pas déçus. Au contraire – tous ces détails ajoutent de la tristesse à son image déjà tragique.

Oui, encore un château-forteresse, mais dans ce cas plutôt un parc sur les vieux bastions fort agréable !

Je suis sûre que Vestre kirkegård, ou plutôt sa partie groenlandaise, n’est pas mentionné dans vos guides. On est venu ici en suivant les traces de Smilla du livre « Smilla et l’amour de la neige », on nous n’avons absolument pas regretté. Il ne faut pas oublier cette partie de l’histoire danoise, en plus, c’était une bonne possibilité de rencontrer de vrais groenlandais, à la fois morts et vivants. Mais le cimetière ressemble beaucoup à un parc – des gens s’y promènent avec leurs chiens, courent et sortent leurs enfants.

Les rues de Christianshavn ressemblent trop à celles d’Amsterdam avec leurs canaux, leurs maisons et l’ambiance détendue. Peut-être, c’est la partie de Copenhague qu’on a le plus aimé.

C’est ici que se trouve un « sous-quartier », voir plus – toute une « république » Christiania. Dans les vieilles casernes, abandonnées par l’armée dans les années 70, un public « intéressant » aux visées libertaires s’est installé. D’abord le gouvernement n’était pas contre cette « expérience sociale », mais à cause du trafic de drogue intensif, il a décidé d’intervenir. C’était cependant déjà trop tard, tout le monde s’est habitué à « La ville libre de Christiania », et au final il a fallu fermer les yeux sur ce petit débridement. Mais la « ville » vaut vraiment le coup – les habitants de Christiania ont même réussi à créer leur propre communisme, mais la ressource principale est quand même la drogue. En effet, certains personnages masqués vendent ces produits-là. Cela explique pourquoi il est interdit de photographier et courir dans la ville. Hors la ville les vendeur peuvent être facilement arrêtés, donc une personne courant provoque la panique. Dans l’ensemble Christiania est un endroit très agréable : le décor bohémien des maisons semi-détruites, les concerts non-stop – le Pays des Merveilles. Il ne faut pas forcement adorer le style « rasta » pour l’apprécier – Christiania vaut le coup !

J’espère de pouvoir revenir à Copenhague pour découvrir plus de cette magnifique ville, car elle a beaucoup plus à offrir à part des vieux palais. Nous n’étions pas de voyageurs expérimentés à l’époque…