Je ne connaissais pas Gruissan, je ne soupçonnais même pas son existence et à ce moment-là cela n’avait aucune importance. Nous voulions simplement profiter de la mer et profiter de ce fameux avantage de vivre à Toulouse : avoir la mer et les montagnes « à côté ». Je ne qualifierais pas ce trajet comme « court », car 1h40 en voiture n’est pas ce que l’on cherche à faire deux fois dans la journée, mais comme j’ai dit – quitter la ville était vital, nous avons donc dû accepter le trajet.

Zéro attente, zéro préparation, nous avons tous les deux découvert Gruissan l’esprit vide et c’était exactement ce qu’il fallait. D’autant plus qu’on a un faible pour les stations balnéaires en période hivernale avec une atmosphère de calme et de fraîcheur – un fort contraste avec les mois de haute saison. Le seul bémol fut la nourriture. Les restaurants n’étaient pas encore ouverts à cause des restrictions sanitaires, nous avons donc dû nous contenter d’un plat à emporter. La paella était clairement trop cuite mais bon.

Le meilleur moment de la journée a été Gruissan Plage – une vraie méditation. Plage vide, kitesurfeurs, les gens par ci par là qui buvaient du thé de leur thermos, bref – un bord de mer de février qu’on rêvait de de voir.

Le dernier arrêt dans le port de Gruissan avait un objectif très important : trouver une glace et la dévorer malgré le vent et le froid. Nous l’avons bien réussi !